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Jean-François MILLET né en 1814 à Gruchy, hameau de Gréville, dans le Cotentin.
Décédé à Barbizon en 1875.

 Aîné d'une famille nombreuse de paysans, berger dans son enfance et plus tard laboureur, il est élevé dans un environnement éclairé. Il travaille à la ferme familiale jusqu'en 1834, puis, doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie locale, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Théophile Langlois de Chèvreville. À cette époque, ouvre le musée TOMAS HENRY, et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres et s'initie aux maîtres hollandais et espagnols.
Le conseil municipal de Cherbourg et le conseil général de la Manche lui octroient ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en 1837 et étudie à l 'École des beaux-arts  et dans l'atelier du peintre Paul Delaroche. Deux ans plus tard, il est 18ème sur 20 au premier essai pour le prix de Rome. Il perd alors sa bourse et doit quitter les Beaux-Arts.
Il revient à Cherbourg où il vit de la vente de quelques portraits de proches et de bourgeois, ainsi que de peintures érotiques. Il se marie en 1841 à Pauline Ono, fille de tailleur, qui meurt 3 ans plus tard d'une tuberculose.
De retour à Paris, il se détourne du modèle officiel à la mode après 1840, et subit l’influence d’Honoré DAUMIER. Il expose au Salon à partir de 1842. À Cherbourg, il rencontre Catherine Lemaire, ancienne servante, qu'il épouse en 1853. Elle lui donnera neuf enfants. En 1847, son: "Œdipe détaché de l'arbre par un berger" attire l'œil des critiques parisiens.
Au Salon de 1848, il expose Le Vanneur. C'est la première œuvre inspirée par le travail paysan, veine qu'il développe à partir de 1849 en s'installant à BARBIZON avec Charles JAQUE pour s’appliquer à peindre beaucoup de scènes rurales souvent poétiques. Là naissent Les Botteleurs (1850), Des Glaneuses (1857), L'Angélus (1859), La Tondeuse de moutons (1861) et La Bergère (1864), des peintures qu'il classe dans l'influence du courant réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie. Un rapide retour dans la Hague en 1854, à la suite du décès de sa mère, lui inspire Le Hameau Cousin, La Maison au puits, Le Puits de Gruchy, une première version du Bout du village…
Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux paysages. Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870 durant un an et demi, avant de revenir à Barbizon. À cette époque, il travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de L'Église de Gréville, Le Prieuré de Vauville ou du Bateau de pêche, et même proche du cubisme avec Le Rocher du Castel.
Sa maison natale, au village de Gruchy dans la commune de Gréville-Hague, a été reconstruite à l’identique et meublée comme une maison paysanne du XIXe siècle. On y peut découvrir de nombreuses copies de ses tableaux.
Sa maison à Barbizon est située au n° 29 de la Grande Rue ou il mourut en1875. Elle est devenue un musée en 1922.
Il est enterré dans le cimetière communal de Chailly-en-Bière.
MILLET est un peintre réaliste qui a eu une grande influence sur des impressionnistes comme Claude MONETet Camille PISSARO, ainsi que sur Vincent VAN-GOGH qui a interprété certaines de ses scènes rurales.

Le Semeur (1851), huile sur toile, musée des beaux-arts de Boston,
La Récolte des pommes de terre (1855), Walters Art Museum, Baltimore,
Les Planteurs de pommes de terre (1862), musée des beaux-arts de Boston,
Les Glaneuses (1857), musée d'Orsay, Paris,
L'Angélus (1859), musée d'Orsay, Paris,

La Précaution maternelle (1855-1857), musée du Louvre, Paris,
La Becquée (1860), palais des beaux-arts de Lille
L'Homme à la houe (1860-1862)
Le Bouquet de marguerites (1871-1874), musée d'Orsay, Paris
Bergère avec son troupeau (1863-1864), musée d'Orsay, Paris,